Je viens de passer une semaine de vacances dans la région du Menabe (côte ouest) avant de revenir en Suisse. C’était un délicieux concentré de Madagascar! Je suis en train de finir les derniers boulots pour Intercooperation et boucler mes bagages (il faut que j’emballe le vélo…). Je ne vais donc pas trop vous barber avec de longs textes, mais plutôt vous gaver de belles images de la semaine passée! Bien du plaisir!

Le Menabe, c'est le pays du Baobab. Cette allée de Baobabs est une station obligatoire pour les touristes dans le coin

Le Menabe, c'est le pays du Baobab. Cette allée de Baobabs est une station obligatoire pour les touristes dans le coin

Les pêcheurs en route pour leur virée

Les pêcheurs en route pour leur virée

La plage sert de douche, de lave-moto, de toilette, mais aussi de bel endroit pour passer un après-midi à lire et prendre un coup de soleil...

La plage sert de douche, de lave-moto, de toilette, mais aussi de bel endroit pour passer un après-midi à lire et prendre un coup de soleil...

Je voulais aller voir les Tsingi de Bremaha - une gigantesque sculpture de pointes de calcaire....

Je voulais aller voir les Tsingi de Bremaha - une gigantesque sculpture de pointes de calcaire....

Pour arriver aux Tsingi ça fait au moins une journée de voyage depuis Tana jusqu'à Morondava (que j'ai pu faire sur une place vide dans un 4x4 du projet en route par là-bas) et une journée aventureuse en 4x4 loué jusqu'à Bremaha

Pour arriver aux Tsingi ça fait au moins une journée de voyage depuis Tana jusqu'à Morondava (que j'ai pu faire sur une place vide dans un 4x4 du projet en route par là-bas) et une journée aventureuse en 4x4 loué jusqu'à Bremaha

Il manquent les ponts...

Il manquent les ponts...

Mais les tsingi valent en tout cas le détour! C'est complètement fou comme endroit! Fabian, schau zu dass du den Bildschirm nicht vollsabberst (Weit klettern darf man hier leider nicht...)

Mais les tsingi valent en tout cas le détour! C'est complètement fou comme endroit! Fabian, schau zu dass du den Bildschirm nicht vollsabberst (Weit klettern darf man hier leider nicht...)

les formes sont dingues! On ne sait pas par où commencer à regarder!

les formes sont dingues! On ne sait pas par où commencer à regarder!

même en sous-terrain c'est incroyable

petite pause à l'hombre

petite pause à l'hombre

beaucoup de montées et de descentes! On reste vite croché quelque-part en cas de chute

beaucoup de montées et de descentes! On reste vite croché quelque-part en cas de chute

Là où nous étions, les rochers font entre 30 et 70 mètres de haut. Il parait que dans d'autres endroits du parque les Tsingi peuvent atteindre une hauteur qui dépasse les cent mètres!

Là où nous étions, les rochers font entre 30 et 70 mètres de haut. Il parait que dans d'autres endroits du parque les Tsingi peuvent atteindre une hauteur qui dépasse les cent mètres!

Ideales Übungsgelände für Falschirmspringer...

Ideales Übungsgelände für Falschirmspringer...

und manchmal kann man sich einfach nicht zurückhalten!

und manchmal kann man sich einfach nicht zurückhalten!

Et les forêts regorgent d'oiseaux bizarres et d'autres animaux. Voilà notre famille de lémuriens Vazaha...

Et les forêts regorgent d'oiseaux bizarres et d'autres animaux. Voilà notre famille de lémuriens Vazaha...

on était rarement les seuls touristes du coin - c'est la saison des blancs

on était rarement les seuls touristes du coin - c'est la saison des blancs

Chouette ambiance chez Jean le Rasta (en mangeant des crevettes à la sauce coco...)

Chouette ambiance chez Jean le Rasta (en mangeant des crevettes à la sauce coco...)

et même le chemin entre Tana et Morondava est superbe (Comme un cinéma à paysages)

et même le chemin entre Tana et Morondava est superbe (Comme un cinéma à paysages)

Et comme dessert: Un Baobab bien kitsch :-) c'était génial!

Et comme dessert: Un Baobab bien kitsch 🙂 c'était génial!

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Vacances!

30/07/2011

Le gros du boulot est enfin fini! Trop bien ! En attendant les feedback pour les rapports je pars un peu en vacances. Pour pouvoir voir un peu plus de l’île et découvrir un coin comme touriste, j’ai déplacé mon vol d’une petite semaine. Je profite de quelques places dans un véhicule de projet pour aller à Morondava sur la côte ouest. La partie la plus africaine de Madagascar.

Je reste donc de nouveau « offline » pour un peu de temps ! Mais de toute façon je reviens bientôt !

Es liegt nur noch eine letzte Woche Arbeit vor mir. Mir wird garantiert nicht langweilig werden. Für allzu komplexe Texte wird wohl die Zeit nicht reichen. Deshalb hier eine kleine Bildersammlung. Ein paar Eindrücke aus Antananarivo.

Viel Spass!

Les collines de Tana dans la brume matinale

Les collines de Tana dans la brume matinale

scène de rue à Tana, route du Mausolée

scène de rue à Tana, route du Mausolée

Coucher de soleil sur Analakely (coup d'oeil que j'ai chaque soir quand je rentre à vélo)

Coucher de soleil sur Analakely (coup d'oeil que j'ai chaque soir quand je rentre à vélo)

Ambandi, la partie la plus étroite (et donc difficile) sur mon chemin de travail

Ambandi, la partie la plus étroite (et donc difficile) sur mon chemin de travail

le horizon se perd dans le smog... le quartier "67 hectares" dans l'ouest de Tana

le horizon se perd dans le smog... le quartier "67 hectares" dans l'ouest de Tana

Le lac Anosy avec la statue de la liberté (au milieu) et l'hôtel Carlton (le carré)

Le lac Anosy avec la statue de la liberté (au milieu) et l'hôtel Carlton (le carré)

La famille vient de faire sa lessive... (Pris à Isoraka, Tana)

La famille vient de faire sa lessive... (Pris à Isoraka, Tana)

Un des rond-points d'Ambandi vu depuis une serpentine plus haut...

Un des rond-points d'Ambandi vu depuis une serpentine plus haut...

Au nord de Tana, où les contrastes deviennent surréels. Un millionaire construit la plus haute tour de madagascar. Les supermarchés carrefour, les banques, les garages à voitures de luxe...

Au nord de Tana, où les contrastes deviennent surréels. Un millionaire construit la plus haute tour de madagascar. Les supermarchés bien français, les banques, les garages à voitures de luxe...

...et le batiment de Total

...et le batiment de Total

Skyline à Isoraka

Skyline à Isoraka

La partie sud-est de la ville de Tana. Ce qui est typique c'est les rizières en plein milieu...

La partie sud-est de la ville de Tana. Ce qui est typique c'est les rizières en plein milieu...

Da kommt man nach einem harten Arbeitstag heim und freut sich auf einen gemütlichen Abend: Kocht italienische Pasta, hört dazu das zuvor runtergeladene Echo der Zeit von Radio DRS zum Thema Afghanistan. Zum Dessert gibts Chocolat Robert, made in Madagaskar und vor dem Einschlafen landet man zusammen mit Hobbits und Elven in Mittelerde…. so hat man die ganze Welt in seiner kleinen Wohnung!
Ich bin unterdessen zum Glück wieder gesund von meinem merkwürdigen Kranksein. Allerdings ist die Arbeit in der Zwischenzeit nicht geschrumpft…

Als ich vom Feld zurückgekommen bin hab ich so viel meiner Wäsche wie möglich in die Wäsche (der Frau des Wächters) gegeben, nachdem ich diese mit einem Insektenspray behandelt hatte. Ich hoffte so, sofort diese kleinen Blutsauger loszuwerden, welche mich seit der Nacht im Dschungel aufassen.
Da mir nur wenig Kleider übrigblieben, beschloss ich etwas sparsam damit umzugehen (manchmal braucht die Frau des Wächters zwei Tage für die Wäsche, was bei dem Wetter, bei dem eh nichts trocknet, eh sehr wahrscheinlich war). So ging ich viel zu wenig warm bekleidet zu Arbeit und bis am Abend war ich krank. Seither gehts so: Nachmittags beginnt das schwache Kopfweh richtig mühsam zu werden und um 8 Uhr will ich nur noch ins Bett. Schlafe dann sofort ein und erwache einmal in der Nacht völlig schweissgebadet aber gesundfühlend. Zuerst dachte ich, es sei einfach die Müdigkeit und Kälte. Es wäre nicht das erste Mal gewesen, dass ich einen Durchhänger mit einer simplen langen Nacht mit schweissgebadet Aufwachen bekämpfen konnte. Allerdings ist es seither überhaupt nicht besser geworden.
Das grösste Problem war, dass meine Wäsche erst heute Sonntag wieder zurückgekommen ist. Der Vater des Wächters ist sehr krank geworden, und so wurde meine Wäsche vorerst schlicht vergessen! Da war all mein warmes zeug dabei: Mein Wollpullover, meine Kappe, meine Thermo-Ultralight-Superdry-Minismell-Unterwäsche,… So verbrachte ich die Nächte mit relativ verzweifeltem Trockenheits-Management. Ziemlich zermürbend.
Wenn das schon nicht genug wäre, ist mir auch noch der Teekrug zerbrochen (vertrug spontan kein Kochendes Wasser mehr) und heute, wo ich daheim bleiben wollte, ist mir das Toilettenpapier ausgegangen. In meinem Zustand schlage ich mir auch deutlich häufiger den Kopf an,… hoffentlich verstehen meine Nachbarn nicht, was ich zwischendurch hier wüstes zusammenfluche.
Kurzum, könnte grad etwas fitter drauf sein. Aber mindestens eine solche Phase musste ja kommen, sonst wäre mein Auslandsaufenthalt nicht komplett 🙂 Jedenfalls hoffe ich immer noch auf baldige Genesung, um meine letzten drei Wochen in Madagaskar noch angemessen geniessen zu können!

Apéro de fin de journée de varappe (Photo d'il y a deux semaines) (c) Chad Lebdo

Apéro de fin de journée de varappe (Photo d'il y a deux semaines) (c) Chad Lebdo

Von der Arbeit her wäre mir eigentlich nicht langweilig. Ich hab noch rund zehn Tage, in denen ich die Berichte abschliessen sollte. Für die erste Woche August habe ich den Flug um einige Tage verschoben, um eine kleine Woche Ferien machen zu können, bevor ich heimkomme.

Madagascar est bien dotée de ressources minières. Il y a un petit peu de tout. Saphyres, Or, Cobalt, Bois précieux à gogo, pétrole,… Pas autant qu’au Congo, par exemple, mais suffisamment pour que ça joue un rôle important dans l’économie du pays. En même temps, ce savoir est particulièrement frustrant pour la plupart de la population. Partout les gens racontent comme en fait Madagascar est un « Lit de saphyre » et devrait donc être riche – pour tout le monde sur l’île. Cette abondance en ressources n’accélère pas non-plus la transition de la politique du pays à une certaine normalité.
Le prix de presque tous les métaux a fortement augmenté ces dernières années. Dans le cas du fer ça cause de plus en plus de vols bizarres. Des gens démontent des rampes de ponts, des panneaux (et surtout poteaux) de signalisation pour les vendre à des recycleurs de fer. Des paysans courent des risques complètement dingue en dévissant nos plaquettes des pitons de varappe dans les falaises équipées pour l’escalade. La hauteur ce ces pitons manquants illustre un peu la valeur de ces petits machins pour les malgaches – ou l’état de rien à perdre de certains.
Le cousin d’une collègue est en prison pour avoir lever tous les canons d’un ancien bateau espagnol, coulé sur la côte sud il y a quatre cent ans. Il voulait les ventre à un recycleur. Ce n’est qu’à Fianarantsoa (après une journée de route et une cinquantaine de postes de police) que son contenaire n’a pas passé un policier qui s’avérait quand-même trop indigné de cette vente de patrimoine historique…
Ca c’est pour le recyclage. Mais en plus, il y a de plus en plus de minerait qui (économiquement) deviennent exploitable et ça vaut le peine pour plus en plus de gens d’abandonner une activité pour aller grailler dans les terres pleines de trésors.
Lors de ma dernière sortie de terrain j’ai pu découvrir ça pour l’or, qui actuellement bas tous les records de prix historique.
Depuis deux ans, la région au tours de Fandriana jusqu’à l’intérieur du parque est envahie par des grandes quantités de gens, souvent d’ailleurs du pays, qui veulent trouver de l’or. Ils font des trous, plus ou moins à l’hasard, préférablement pas trop loin d’un ruisseau, où ils essayent de trouver des couches de terre qui contiennent de l’or. Cette fine couche de souvent que peux de centimètres est en suite lavée dans des grandes cuvettes jusqu’à ce qu’il ne reste plus que l’or.

Ils utilisent le courrant du ruisseau pour évacuer la terre qu'ils enlèvent pour accèder à la couche prévue

Ils utilisent le courrant du ruisseau pour évacuer la terre qu'ils enlèvent pour accèder à la couche prévue

Quelques heures plus tard le même site ressemble à ça

Quelques heures plus tard le même site ressemble à ça

Je me bas avec une connection très lente aujourd’hui. J’ai plus de photos sur ce site sur le compte flickr.

Ainsi un petit groupe d’environ dix personnes peut trouver un ou deux grammes d’or par jour, qu’ils vendent à environ 18 Francs par gramme. Quand je pense au prix de l’or chez nous il y a des gens qui doivent bien s’engraisser en route !
Dans la plupart des cas, ce n’est pas beaucoup d’argent qui est gagné ainsi, mais c’est de l’argent rapide. Pas besoin de semer du riz etc ou de garder des cochons pendant des mois…
Heureusement pour tous les gens pas liés au secteur, les gens n’utilisent pas d’intrants supplémentaires. Au Brésil, pare exemple il y a des rivières entières qui sont empoisonnés de Mercure, qui sert à mieux extraire l’or du sol…. on en est pas encore là ici. Mais toute la terre et le sable qui est jeté dans l’eau pour l’extraction cause des problèmes en ensablant les rizières. Et c’est clair de le parque national de Marolambo n’aime pas qu’on décore toutes les rivières du parque avec des longues tranchées… mais il est difficile de faire contre-poid aux accros de l’or.
Pour l’instant, le prix de l’or risque pas de tomber beaucoup. Je pense donc, que pour la plupart des bassins versants au tours de Fandriana, c’est l’orpaillage et pas la déforestation qui cause l’érosion et la sédimentation des rivières…

Voilà ce qui reste après quelques jours d'orpaillage...

Voilà ce qui reste après quelques jours d'orpaillage...

Je vais me mettre à développer une chaine d’or Bio et Max Havelaar…

Auf dem Feldbesuch letzte Woche freute ich mich häufig auf ein etwas wärmeres Antananarivo. Stattdessen sitze ich jetzt mit Faserpelz und dickem Schal im Büro und versuche mir die Finger warmzublasen. Mal schauen, ob ich mich für diesen Bericht nicht zu stark vertippe…

Des enfants à Tratrambolo

Des enfants à Tratrambolo

Mal zuerst alles der Reihe nach: Nebst der Capitalisation, die ich für das Projekt SAHA machen muss habe ich auch noch die Aufgabe, für das Projekt COFAM eine grobe Machbarkeitsstudie zur Anwendung von PES-Schemen im und um dem Gebiet des Nationalparks Marolambo zu machen. PES heisst Payment for Environmental Services und wie hier im Fall von Wasser stellt man sich dieses Schema etwa so vor:

Der Betreiber eines Wasserkraftwerks kämpft wegen zunehmender Entwaldung mit einer geringeren Wassermenge und mit mehr Geschiebe im Becken und in der Turbine. Damit der Betreiber nicht Unsummen für den teureren Unterhalt der Anlagen und überhaupt Produktionsausfällen wegen Wassermangel ausgeben muss, versucht er die Bewohner des Einzugsgebietes dafür zu entschädigen, doch bitte nicht mehr Wald abzuholzen und gewisse Flächen wieder aufzuforsten. Klingt ganz einfach und einleuchtend. Die Einrichtung eines solchen Schemas ist aber aus diversen Gründen schwierig und kann sogar gehörig in die Hose gehen. Jedenfalls hat das Schema in diversen Gegenden der Welt schon sehr gut funktioniert und es ist deshalb bei allen Geldgebern sehr populär geworden. So populär, dass es seit einigen Jahren als Bedingungen zur Geldvergabe geknüpft wird, wie in unserem Fall.

Für den Nationalpark Marolambo, der erst vor drei Jahren gegründet worden ist, hat Intercooperation die Aufgabe, das Parkteam darüber zu informieren, was ein PES eigentlich ist, und sich erste Möglichkeiten für ein solches System genauer anzuschauen. Julia, meine Kollegin hier, schaut sich die Möglichkeiten im Zusammenhang mit Treibhausgasemissionen an. Diese Schemen schauen dann wiefolgt aus: Ein von Economiesuisse getriebener Bundesrat entscheidet, dass die Schweiz ihre Emissionsreduktionen mit dem Kauf von Klimazertifikaten im Ausland kompensieren kann. Mit dem Kauf dieser Zertifikaten werden dann zum Beispiel in Madagaskar Versuche unternommen, hier die Abholzung einzudämmen. Es werden sauteure Wissenschaftler wie ich dafür bezahlt, hierhin zu kommen, nachzugucken, was vor sich geht und … die ganze Welt (inklusive der Waldbewohner) hofft, dass wir noch rechtzeitig mit irgendwelchen konkreten und wirksamen Massnahmen vor Ort anfangen können.

Kurzum, bei diesem Feldbesuch verbrachte ich viel Zeit mit Diskussionen über Sinn und Unsinn von diversen Massnahmen. Beeindruckt hat mich vor allem: Entwaldung ist kompliziert!

It's all about me! Meanwhile we keep on smiling!

It's all about me! Meanwhile we keep on smiling!

Als kleiner Einschub: Anders als die Trickfilme (Madagaskar I bis III) einem vorgaukeln, ist Madagaskar grösstenteils unbewaldet. Es herrscht hier eine fast religiöse Kontroverse darüber, ob die Insel vor Ankunft der Menschen grösstenteils bewaldet war oder nicht (vermutlich war sie einfach erheblich „bewaldeter“  (und wie an vielen Orten auf der Welt haben die Menschen hier alle Tiere die grösser sind als Füchse, aufgegessen)). Feucht-tropischer Regenwald existiert in Madagaskar nur auf einem Streifen entlang der Ostküste. Dieser zwischen null und 150km breite Streifen zieht sich wie ein Wald-Korridor von der nördlichsten Spitze bis fast hinunter zum Südkap. Der Grund für diese merkwürdigen Ost-West-Klimaunterschiede sind die Monsunregen, welche vom Indischen Ozean herkommend ihr Wasser vor dem Gebirge ablassen. Der Gebirgshauptkamm liegt genau an der Westgrenze dieses Waldkorridors. Westlich davon ist es für diesen Wald zu trocken – an der Westküste übernehmen dann die trockenheits-liebenden Baobabs das Landschaftsbild.

Aber nun zurück zu meinem Feldbesuch:

Am letzten Freitag reisten Julia (meine Kollegin von Intercooperation), Juliette (die Parkdirektorin), Cécile (eine französische Doktorandin vom IRD) und Pauline (eine französische Praktikantin vom C3EDM (Auch andere Organisationen bilden unpraktische Abkürzungen)) nach Fandriana, wo der Hauptsitz des Nationalparks liegt.

Die Expedition war ein permanentes Improvisieren. Wir hatten am Vortag ein Programm zurechtgebogen, wie wir in vier Tagen zwei Quellen, einen Wasserfall und den Fluss Nosy Volo sehen können. Die Parkwächter kannten die Wege zwischen diesen Orten nicht gut und rechneten damit, vor Ort Führer zu finden. Wir wussten, dass es dort garantiert keinerlei Herbergen oder ähnliches geben würde und waren deshalb mit Zelt, Schlafsack und Mätteli ausgerüstet. Laut schätzungen der Parkwächter rechneten wir mit 6-stündigen Märschen. Ich fühlte mich schon bei der Vorbereitung etwas daneben, weil sie mich immer wieder um meine Meinung fragten – „et après-on fera quoi?“ nachdem sie, grösstenteils auf Malgache, reihenweise superlange und mit A-beginnende Ortsnamen hinuntergeleiert hatten, welche sie mir nicht auf der (schlechten) Karte zeigen konnten… gopf – was soll ich denn sagen? Hab doch keine Ahnung!
Es ging oft in diesem Stil weiter. Zum Glück war Cécile dabei, die mit solchen Feldbesuchen im Urwald grosse Erfahrung hat. Sie hatte auch den Reflex, noch in Fandriana sieben mal zu fragen, ob wir auf dem Feld etwas zu essen finden würden. Es stellte sich heraus, dass wir dort vermutlich auch in den Dörfern überhaupt nichts zu essen finden würden, das die Dorfbewohner entbehren könnten.
Also verbrachten wir eine Stunde auf dem Markt und kauften für eine kleine Expedition (inklusive einiger Träger) zu Essen ein: 15kg Reis, Bohnen, 2kg schlachtwarmes Zebufleisch (es hatte gerade aufgehört, sich zu bewegen…), Kaffee, Zucker, Salz, Früchte, Rüebli und allerlei Guetsli… Kochzeug hatten wir keines, das sollte man in den Dörfern ausleihen können, meinten sie.

Le marché de Fandriana

Le marché de Fandriana

Nach diesen Einkäufen gings aufs Feld. Mit dem Pickup des Nationalparks fuhren wir richtung Wald. Dabei endeckten wir, dass der Wald ganz schön weit weg von Fandriana liegt. Um Fandriana ändelt die Landschaft stark derjenigen um Antananarivo, mit ihren gepflanzten Eukalyptus- und Föhrenwäldern (nur dass es hier keinen Strom und keine richtigen Strassen gibt). Je weiter man ostwärts (also waldwärts) fährt, desto waldlos wird die Landschaft. Das erste Ziel war eine VOI (diese Vereine, die vom Staat die Verantwortung über ein Waldstück bekommen), die im Einzugsgebiet eines Flusskraftwerks liegt. Wir kamen im Dorf an und es war fast niemand da. Der Chef dieser VOI war an einer Beschneidungsfeier „in einem anderen Dorf“. Es wurde ein Junge ausgeschickt, um ihn zu holen…
Stellt euch vor, ihr seid Samstags an einer Tauffeier und es kommt irgend ein Kind aus der Nachbarschaft und sagt dir, du müsstest dringend nach Hause, es seien da so Madagassische Spezialisten, die dir gerne Fragen stellen wollten…
Jedenfalls schien ihn das überzeugt zu haben. Leicht angeheitert kam er nach einer sehr langen Wartezeit daher. In der Zwischenzeit fanden wir heraus, dass die eine Quelle, die wir gerne sehen würden, einen Tagesmarsch weit entfernt liegt. Wir begruben also diese Station vorerst mal. Wir konnten die Vertreter des Vereins mit Fragen löchern, während seine Frau uns aus unserem Reis und Zebu das Zmittag kochte. Im Laufe des Gesprächs wurde die anfangs etwas distanzierte Stimmung immer lockerer. Als wir fertig gefragt hatten, kam der Höhepunkt des Tages: Die Frau kam herein mit einer riesigen Schüssel – Honig! Als willkommensgruss!

Le miel de bienvenue!

Le miel de bienvenue!

Nach dem Essen (Reis mit geräuchertem Zebu-Kaugummi) erfuhren wir, dass nun die Quelle plötzlich nur noch eine Stunde entfernt liegt (und nicht ein Tagesmarsch). Dafür wars aber nun zu spät! So gings mehrmals. Die Menschen hier sind fremden gegenüber zuerst extrem vorsichtig. Ausländer dabeizuhaben hilft in der Regel, das Eis zu brechen. Es hat in ganz Madagaskar immer ein gewisses Bandenwesen gegeben. In gewissen Gegenden mehr als in anderen. Das hat dazu beigetragen, dass die Menschen recht verschlossen und extrem ängstlich sein können und sich nachts im Haus verbarrikadieren.
Wir fuhren zurück bis zum Dorf Miarnavaratra, wo die Parkwächter einen super Draht zum Maire haben. Dieser stellte uns einige Zimmer des (EU-finanzierten) Gemeindehauses zur Verfügung und Lud uns sogleich zu Rhum und Bier zu sich ein und es wurde ein sehr lustiger Abend!

Pauline, Cécile, Nirina et Monsieur le Maire de Miarnavaratra

Pauline, Cécile, Nirina et Monsieur le Maire de Miarnavaratra

Leider machte uns in dieser Nacht das Wetter einen Strich durch die Rechnung: Es begann zu nieseln. So ein richtig fieser englischer Nieselregen mit einem kalten Wind. In der Hoffnung auf Wetterbesserung fuhren wir nach Tratrambolo, wo ein Wasserfall liegt, der zur Stromproduktion vorgesehen ist. Wir konnten einen Dorfbewohner dafür gewinnen, uns den Weg zu zeigen. So wetterfest eingepackt wie möglich stapften wir los durch die Prairie. Richtigen Wald hatten wir noch nicht gesehen. Wir erfuhren auch, dass unsere nächste Station drei Stunden Gehzeit weit weg liegt. Bei dem Wetter keine angenehme Vorstellung. Wir waren in kürzester Zeit komplett durchnässt – es war grauenhaft kalt! Deshalb blieben wir auch nicht so lang bei diesem wunderschönen Wasserfall sondern freuten uns sehr auf ein Dach über dem Kopf und etwas Wärme.

Notre équipe trempée dans le froid devant la cascade de Tratrambolo

Notre équipe trempée dans le froid devant la cascade de Tratrambolo

Das Dach über dem Kopf kriegten wir auch relativ schnell: Wir trafen auch hier wieder Vertreter des hiesigen Wald-Vereins und löcherten die mit Fragen, während uns dessen Frau etwas zu Essen machte. Reis mit phantastisch zartem und fein gewürtztem Zebufleisch. Dasselbe Fleisch wie der Kaugummi vom Vortag (ich versteh definitiv nicht viel von Fleisch kochen…)
Das Eis brach auch hier sehr schnell: Die nächste Station lag plötzlich nur noch eine Stunde entfernt! Allerdings hatten wir bei dem Wetter auch auf eine Stunde keine Lust rauszugehen. Nach einigen Diskussionen, wie wir weiterfahren wollten, beschlossen wir gleich da zu bleiben. Wir durften in ein fast leeres Zimmer einziehen, zogen uns möglichst trockene Sachen an und setzten uns ans Feuer. Die nassen Kleider liessen wir in der Küche räuchern…

Enfin un coin de chaud (Après quelques discussions les enfants ont finalement osé de s'assoir à côté de nous)

Enfin un coin de chaud (Après quelques discussions les enfants ont finalement osé de s'assoir à côté de nous)

Trotz des anhaltend schlechten Wetters wurde es ein super Nachmittag und Abend. Dank Céciles malgache-kenntnissen konnten wir tausend Dinge über ihren Alltag erfahren. Abends holte ich nach dem obligaten Rhum eine Weissweinflasche hervor, welche ich für unsere Abende im Dschungel mitgenommen hatte. Vor allem die Grossmutter fand Gefallen an diesem Getränk. Sie sagte, dieses Früchte-Wasser sei sehr gut. Klar, im Vergleich zu ihrem Rhum trifft der Begriff „Wasser“ recht gut!

Notre Mamy à Tatrambolo (avec une de ses petites-filles dont elle ignore le nombre total)

Notre Mamy à Tatrambolo (avec une de ses petites-filles dont elle ignore le nombre total)

La famille au tours du foyer

La famille au tours du foyer

Wir schliefen super gut in der einigermassen warmen Kammer. Allerdings wachten wir mit vielen Stichen auf. Vor unter dem Gürtel und unter dem Schal. Das war der Anfang einer anspruchsvollen Zen-Übung. Von jetzt an hiess es für mindestens vier Tage: NICHT KRATZEN! Die kleinen Viecher beschlossen, uns nach Tana mit zu begleiten.
Am nächsten Morgen war das Wetter nicht mehr ganz so schlecht. Wir erfuhren jetzt sogar, dass man mit dem Auto auf eine halbe geh-stunde an die nächste Station heranfahren kann. So nahmen wir mit zwei Führern zusammen das Auto und fuhren richtung wald. Durch eine Savannenlandschaft. Und da wurde es schon fast gruselig: Diese Savanne war klar vor nicht allzu langer Zeit verschwundener Wald: Es gab vereinzelt kleine Waldinseln und sehr grosse Flächen, auf denen Zebuhirten die Savanne vor kurzem angezündet hatten. Weit und breit kein geschlossener Wald zu sehen…
Aber doch! Wir kamen an einen Ort, wo ein Baum weiss bemalt war: Ab hier ist Nationalpark. Und fast sofort wechselt die Prairie in Buschland. Nach einer halben Stunde Gehzeit waren wir tatsächlich in den Tropen. Wo man hinguckt ist es grün. Es gibt Wald und viele Zuckerrohrfelder.
Seit Generationen leben viele Menschen hier in einer Art Transhumanz. Wenn es in den Reisfeldern nicht viel zu tun gibt, ziehen sie in den Urwald, wo sie eine kleine Parzelle abbrennen und auf dem anfänglich fruchtbaren Boden pflegeleichte Zuckerrohrfelder anpflanzen. Aus diesen brennen sie Fässerweise Schnaps. Die zehnköpfige Familie, welche wir befragten, brennt fast hundert Liter pro Monat. Dem Zustand des Dorfchefs nach wohl auch in grossem Umfang zum Eigengebrauch. Es ist aber eine extrem gute Einnahmequelle und abgesehen von der Kälte sei der Alltag im Wald (Plantagenpflege und Brennen) weit weniger anstrengend als das Unterhalten eines Reisfelds.

tout ce qui est vert claire c'est de la canne à sucre

tout ce qui est vert claire c'est de la canne à sucre

Das Problem ist die Menge an Menschen, die das tun: Ein solches Zuckerrohrfeld kann nur einige Jahre gehalten werden. Die Menschen hier brauchen keinen Dünger. Wenn der Boden ausgelaugt ist, wird ein neues Waldstück angezapft. Wenn zu grosse Flächen jahrelang mit Zuckerrohr ausgelaugt werden wächst nach dem Verlassen des Felds anfänglich nur noch Buschland, weil der Boden dann auch für grosse Bäume zu ausgelaugt ist. Dieses Buschland ist eigentlich für alle unattraktiv und brennt in der Trockenzeit etwas zu gut. Es reichen ein paar Jahre lang Buschfeuer, um solches Buschland in eine Savanne zu verwandeln. Beim Feuer sterben die Büsche ab, der Boden liegt blank und beim ersten Regen wird die oberste Erdschicht abgetragen. Nach und nach können nur immer kleinere Pflanzen auf den immer kargeren Böden überleben. Die regelmässigen Feuer sorgen dafür, dass am Ende nur noch die schnellstwachsenden Pflanzen vorhanden sind: Gras. Es ist extrem Eindrücklich: Der Übergang von natürlichem tropischen Regenwald zu karger, steiniger Savanne ist an einigen Stellen nur auf hundert Metern!

es fängt mit ersten Holzschlägen an...

es fängt mit ersten Holzschlägen an...

...dann wird der Wald (oben links) stückweise in Zuckerrohrfelder (unten) umgewandelt...

...dann wird der Wald (oben links) stückweise in Zuckerrohrfelder (unten) umgewandelt...

... bis nach einigen Jahren der Nährstoffgehalt im Boden den Anbau von Zuckerrohr nicht mehr zulässt, und ein neues Stück abgebaut wird. Danach ist noch genug da für Buschland...

... bis nach einigen Jahren der Nährstoffgehalt im Boden den Anbau von Zuckerrohr nicht mehr zulässt, und ein neues Stück abgebaut wird. Danach ist noch genug da für Buschland...

... dieses Buschland wird mit grosser Regelmässigkeit in Savanne abgebrannt...

... dieses Buschland wird mit grosser Regelmässigkeit in Savanne abgebrannt...

...zuletzt bleibt karges, steiniges Grasland mit einigen feuerresistenten grossen Eukalyptusbäumen...

...zuletzt bleibt karges, steiniges Grasland mit einigen feuerresistenten grossen Eukalyptusbäumen...

...und das zum Teil auf extrem kurzer Distanz!

...und das zum Teil auf extrem kurzer Distanz!

Die Menschen in Sakalava, einem kleinen Ort im Park, zeigten uns ihre Meerschweinchen, ihre Rhum-Destille und luden uns zum Abschied zu einem Glas ein. Danach wankten wir zurück zum Auto und fuhren zurück nach Fandriana. Dort konnten wir uns endlich duschen. Zur wirksamen Ungezieferbekämpfung fehlten uns allerdings die notwendigen frischen Kleider. So mussten wir uns noch zwei weitere Tage lang von diesen Blutsaugern weiteraufessen lassen!

Die Zuckerrohr-Fermentier-Löcher

Die Zuckerrohr-Fermentier-Löcher

Die geniale Destille

Die geniale Destille

ein kleines Glas für zwischendurch

ein kleines Glas für zwischendurch

scheue Kinder

scheue Kinder

Zwischen zwei mal Kratzen feierten wir auch ein bisschen meinen Geburtstag. Ein Pain-d’épices und ein Teller movy gasy (Madagassische kleine Brötchen) dienten als Geburtstagskuchen. Es war super gemütlich. Um gross abzufeiern war es allerdings zu Kalt und wegen eines Stromausfalls gab es keine Musik. Wir gingen um zehn Uhr Abends zurück zum Hotel und hatten das Gefühl, die einzigen Menschen auf diesem Planeten zu sein! Alles Dunkel und Still!

Die Heimfahrt nach Antananarivo war nicht minder Abwechslungsreich. Der Fahrer lud uns in Ambositra (der ersten Stadt auf dem Heimweg) ab, weil er notfallmässig einen Kollegen abholen musste, der irgendwo in der Brousse eine Panne hatte. Er brauchte dafür Stunden! Stunden, die wir in Ambositra mit Shopping verbrachten (Ich kaufte kiloweise Honig). Als er endlich zurück kam sah das Auto aus, als hätte es sich in einem Schlammbad überschlagen (also, das ist etwas übertrieben. Es war einfach sehr schmutzig (aber es tönt so beeindruckender)).
Daheim angekommen fing die grosse Entlauskur an. Ich bin noch immer nicht ganz fertig mit auspacken. Meinen Schlafsack habe ich bisher noch nicht wiedergebraucht. Noch bin ich nicht sicher, ob ich die Viecher losgeworden bin, weil ich keine Zeit habe, die Stiche zu zählen.
Im Moment leide ich viel Mehr am Umstand, dass fast alle meine Kleider deshalb in der Wäsche sind und ich mich kaum warm genug anziehen kann. Bei dem Wetter dauert es ewig, bis die Kleider endlich trocken sind!

Aber kurzum: Es war eine geniale Tour aufs Feld! Zelte und Träger haben wir schlussendlich keine gebraucht – ist vielleicht auch besser so! Ich bin voll von neuen Erfahrungen und Informationen. Jetzt muss ich das ganze Zeug nur noch in einen Bericht packen!

Geburtstag in Fandriana! Trop bien!

Geburtstag in Fandriana! Trop bien!

Danke übrigens viel Mal an all die vielen Geburtstagswünsche!

Depuis deux mois je me réjouis de ma prochaine sortie sur terrain. Cette fois c’est parti pour la forêt vierge ! Nous allons rencontrer des institutions et populations dans le parc national de Marolambo, créé il y a deux ans. J’ai encore du mal à m’imaginer les détails parce-que les cartes de la région ne contiennent pas trop d’informations.Ce sera à peu près ici. Pendant les discussions de préparations, les questions ouvertes étaient surtout sur la largeur des pistes et le degré du chemin qui pourra être fait en voiture ou à pied… prometteur !

Théoriquement je reviens mercredi prochain. J’aurais plus à raconter à ce moment là.

à bientôt !

Escalade à Tana

05/07/2011

Madagaskar ist eine felsige Insel. Schon auf Fotos, sieht man deren Kletterfreundlichkeit regelrecht an: Es muss hier einfach Kletterer geben! Dieser Verdacht (und die 2x23kg Freigepäck im Flugzeug) brachten mich dazu, meine Kletterpantoffeln und das Magnesiumsäckli mit nach Süden zu nehmen.

Les rochers du site d'Ambatovaky, vus depuis la colline en dessus

Les rochers du site d'Ambatovaky, vus depuis la colline en dessus

Über eine Bekannte konnte ich mich vor zwei Monaten auf eine Kletterer-Mailingliste setzen lassen, von welcher aus regelmässig Sonntagsausflüge an die Felsen organisiert werden. Die haben sogar eine Homepage zu den Klettergebieten rund um Tana zusammengestellt. Vor zwei Wochen und letztes Wochenende konnte ich mich endlich einem Ausflug anschliessen (normalerweise kam es mit meinen Bike-Touren in Konflikt…).

Dimitry et la gravité

Es ist ziemlich speziell, zwischen Reisfeldern und neben Zebuherden die Karabinerhaken klicken zu hören! Der Fels ist himmlisch griffiger Löchergranit! Solange man keine Wespennester aufscheucht ist es ein geniales Klettererlebnis mit einer gemütlichen Gruppe von Leuten, die gern etwas Haut an rauem Fels hängen lassen…

Louis cherche les guèpes
Louis cherche les guèpes
Le secteur "Canyon"

Le secteur "Canyon"

Allez - encore une avant la nuit!

Allez - encore une avant la nuit!

Des enfants à Marolefo (Commune Manambina, Menabe)

Des enfants à Marolefo (Commune Manambina, Menabe)

Letzte Woche konnte ich endlich eine Woche aufs Feld um mit den Menschen zu sprechen, denen Intercooperation zu Gute kommen soll. Angesichts meiner Arbeit war das überfällig, weil ich von den praktischen und angewandten Aspekten des Projekts viel zu wenig Ahnung hatte und diese Ahnung von Tana aus schwer zu bekommen war.
Vielleicht ist es (nach drei Monaten) mal an der Zeit etwas darüber zu sagen, was ich hier überhaupt für Arbeit mache. Es ist ziemlich schwierig, das Ganze vom üblichen Abkürzungsfreudigen Intercooperation-Slang in eine für externe Personen verständliche Sprache zu übersetzen. Gestern wurde der Jahresbericht des Projekts verteilt, der nun endlich aus der Druckerei angeliefert worden ist. Das Abkürzungsverzeichnis nimmt eine ganze Seite in Anspruch und ist oft für externe nicht besonders hilfreich: PALI = Partenaire Limitrophe – Alles klar ?
Ich arbeite zu zwei Dritteln meiner Zeit auf dem Projekt SAHA. An Arbeitskollegen könnte ich meine Arbeit ganz einfach wie folgt zusammenfassen:
« Je fais la capitalisation de l’accompagnement des PALI par SAHA dans le TGRN. »
Alles klar ?
Aber jetzt mal alles der Reihe nach: SAHA ist eines der Flaggschifff-Projekte von Intercooperation. SAHA ist eine Abkürzung für
« Sahan’Asa Hampandrosoana ny eny Ambanivohitra » (alles kl…
Das heisst: Programme d’appui au développement rural. Dieses Programm ist schwierig zusammenzufassen. Es geht darum, in ländlichen Gemeinden (die hier riesig gross sind) mit Wissen und Vernetzung eine nachhaltige Verbesserung der Lebensumstände zu erreichen. Es ist ein Projekt, bei dessen Design Intercooperation sehr viel Erfahrung (postivie und negative) aus vorhergehenden Projekten einfliessen lassen konnte.
Das Projekt macht zum Beispiel folgendes:

Grundbesitz
SAHA hat mitgeholfen, eine Behörde für Grundeigentum auf Gemeindeebene einzuführen. Es ist nun in den meisten SAHA-Partnergemeinden für relativ arme Leute möglich, ihre Felder als eine Art Besitz zertifizieren zu lassen. So laufen sie dank Zertifikat nicht mehr Gefahr, durch die Launen von Politikern irgendeinem Landgrabbing-Projekt von europäischen Biosprit-Unternehmen ihre Felder zu verlieren oder sonstwie von ihren Feldern verjagt zu werden. Diese Sicherheit ist ein Grundstein zur Motivation zu langfristigen Planung und Investitionen in ihre Felder und Böden. Kein Mensch investiert Monate ins Graben eines Bewässerungskanals, wenn man nie Sicher ist, ob man morgen seine Felder überhaupt noch bebauen darf.
Früher dauerte die Anerkennung eines Grundbesitzes mindestens zwei Jahre (je nach Zahlungsbereitschaft), kostete Unsummen (je nach Eile) und verlangte viele Reisen in die Hauptstadt der Region (was hier pro Weg locker drei Tage in Anspruch nehmen kann)

Wertschöpfungsketten
Oftmals gibt es an einem Ort super Böden und eine motivierte Bevölkerung zur Produktion von einem Gut, aber es fehlt ein zuverlässiger Anbieter von Grundstoffen/Geräten und potentielle Abnehmer wissen nichts davon. Es reicht oft eine recht einfache Vermittlung von Institutionen, um in der Region einen ganzen neuen Wirtschaftszweig zu generieren. So kann SAHA zum Beispiel in einer Region einer motivierten Dorfgemeinschaft einen Kurs von Staatlichen Landwirtschaftsstelle über die Entwicklung verbesserter Bohnensamen und Anbautechniken vermitteln (und mitfinanzieren) und bei der Hilfe von einem Abnehmer behilflich sein. Wenn der Laden läuft (und das dauert mal länger, mal klappts gar nicht und mal läufts sehr schnell), kann sich SAHA sofort zurück ziehen und die Kanäle für Wissen und für Geld fliessen von alleine.

Transferts de Gestion des Ressources Naturelles (TGRN)
Auf dem Ding arbeite ich. Es gibt in Madagaskar ein juristisches Konstrukt, welches es einem lokalen Verein erlaubt, vom Staat die offizielle Verantwortung über eine natürliche Ressource (Wald, See, Weide, Küstenstreifen, Sumpf,…) zu erhalten. Erhält ein Verein zum Beispiel die Verantwortung über einen See, so sind sie einerseits dafür verantwortlich, dass die staatlichen Nutzungsreglemente eingehalten werden, dürfen aber selber die Gewinne aus der Fischerei einheimsen.
Das System wurde extrem gut durchdacht, ist aber, wie alles auf der Welt, voll von Problemen. Ein kleiner Verein aus ländlichen Analphabeten/innen wird wohl nie in der Lage sein, an der Ostküste eine Edelholzmafia in Zaum zu halten und so alleine ihren Wald zu retten.
SAHA unsterstützt diese Transfers in Tapia-Wäldern (Eine Art Wald, der von weitem fast wie Kastanienwald aussieht) und Seen. Im Fall von Tapia-wäldern haben diese Vereine eine enorme Mühe, den Rest der Bevölkerung davon zu überzeugen, dass es langfristig Sinn macht, Seide herzustellen (Aus den madagassischen Raupen, welche genau diesen Wald zum Überleben brauchen) als den Wald in beängstigender Geschwindigkeit in Holzkohle zu verwandeln.
Bei den Transfers mit den Seen läuft fast alles viel einfacher. Aber dazu später mehr.

Meine Aufgabe ist es hier (zu zwei Dritten meiner Zeit), zu dokumentieren, was SAHA bei diesen „Tranferts de Gestion des Ressources Naturelles“ gemacht hat und was daraus entstanden ist. Ich soll beschreiben, was ähnliche Projekte imitieren sollen, um Erfolg zu haben, und was besser nicht. SAHA ist in seiner letzten Projektphase und nächstes Jahr schliesst das Projekt, wie geplant nach Ablauf der vorgesehenen zwölf Jahre komplett. Damit all das angestaute Wissen nicht in Schubladen verschwindet, setzt das Projekt viele Mittel und Zeit in das Dokumentieren und Verbreiten des Erreichten, damit auch andere Projekte von dieser Erfahrung zehren können.
Damit ich diese Dokumentation machen kann musste ich zuerst über die grosse Hürde, dieses Programm zu verstehen. Damit bin ich noch immer nicht ganz fertig. Lustigerweise heisst es sogar in einer seiner Broschüren
« SAHA est un programme difficile »
Aber Schritt für Schritt bekomme ich den Durchblick. Allerdings merkte ich in den letzten drei Wochen dass ich in praktischen Aspekten des Projektes auf dem Feld eine viel zu kleine Ahnung hatte und dass in den vergangenen zehn Jahren viel zu wenig konkretes Zahlenmaterial zusammengesucht worden ist. Es war höchste Zeit, dass ich meine Fragen an das Feldpersonal und an die „betroffene“ Bevölkerung stellen konnte.
Dafür habe ich eine kleine Expedition nach Antsirabe und Miandrivazo zusammengestellt, um die dortigen Ressourcen-Transfers (beides Seen) zu besuchen und zu dokumentieren. Die kleine Expedition war ziemlich mondän: Ich durfte mir, comme un grand, für fast eine Woche lang einen grossen Jeep und einen Fahrer ausleihen.
Feldbesuche finde ich immer die spannendsten und zugleich extremsten Situationen bei Arbeiten in Entwicklungsländern. Man kommt als dahergelaufener „Spezialist“ in einem grossen, sauberen Offroader daher und darf die neugierigen Fischer mit Fragen zudecken…

Die erste Gemeinschaft war in der Nähe von Antsirabe, einer relativ grossen Stadt 3h Fahrstunden südlich von Tana. Das Klima ist ähnlich wie in Tana – also im Moment kalt. Die erste Sitzung fand in einem dunklen Sitzungsraum eines Büros statt, in dem mir die Finger zum Tippen schon fast zu stark abkühlten… die Fischer durfte ich zum Glück an der Sonne befragen.
Nach zwei Tagen gings weiter nach Miandrivazo. Dieses Städtchen liegt auf halbem Weg zwischen Antsirabe und der trockenen Westküste. Dafür durchquerten wir wieder die wilden Prärie-Ebenen, die ich an meiner Pfingst-Velotour entdecken konnte. Stufe um Stufe fährt man durch wahnsinns Landschaften hinunter von etwa 1200m auf 300 müM hinunter und je weiter man fährt desto weniger besiedelt ist das Land. Erst in Miandrivazo selbst kommt wieder Leben ins Land.  Der Wechsel ist sehr eindrücklich: Plötzlich ist man im Sommer (Es bleibt hier auch in der Nacht noch warm) und alles ist staubtrocken, obwohl die Gegend eine grosse Schwemmebene ist, welche wie in Bangladesh jedes Jahr bei Monsun zu grossen Teilen unter Wasser liegt. Die Böden sind (wenn bewässert) sehr fruchtbar. Auch von den Menschen her ist man klar nicht mehr auf den Hauts-Plateaux, sondern im Gebiet der Sakalava. Vieles wirkt hier viel mehr wie man sich Afrika vorstellt: Die Hitze, der Staub, Grosse Zebuherden, die von mit Speeren bewaffneten Hirten begleitet werden; Kinder mit aufgeblähten Bäuchen, die mit selbstgebastelten Bällen im Staub Fussballtourniere abhalten; barbusige Frauen, die in den Flüssen bunte Tücher waschen; Menschen die zu Fuss mitten im Nirgendwo irgendwelche grosse Packungen auf dem Kopf von weissgottwoher nach irgedwohin tragen; endlose spärlich bebäumte Savannenhügellandschaften (auch hier fehlen nur noch die Elefanten und Giraffen um sich wie in Tanzania oder so zu fühlen),…

Bonjour l'Afrique (manquent plus que les troupeaux de Gnous)

Bonjour l'Afrique (manquent plus que les troupeaux de Gnous)

Fischer aus Manambina

Fischer aus Manambina

noch ein Fischer aus Manambina

noch ein Fischer aus Manambina

Das einzige Wasser ist dasjenige aus dem Fluss oder aus den Seen

Das einzige Wasser ist dasjenige aus dem Fluss oder aus den Seen

In Miandrivazo besuchten wir die Gemeinde Manambina. Vor drei Jahren hat hier SAHA begonnen, die Gemeinde und die Seen-Gemeinschaften im Management ihrer Seen zu unterstützen. Es war extrem Eindrücklich zu sehen, was diese Menschen in nur drei Jahren bei den weiss Gott schlechten Anfangsbedingungen zu Stande gebracht haben.
Die Gemeinde ist zu grossen Teilen in der rund zweimonatigen Regenzeit nicht zugänglich. Grosse Teile sind überschwemmt, die Wege versinken im Schlamm. Mit den kleinen Fischerbooten komme man von der Dörfern wegen der Strömung nicht weg. In einem Dorf erzählten sie mir, dass während diesen zwei Regenmonaten einzig die jungen Männer das Dorf schwimmend verlassen, wenn im Hauptdorf eine Party stattfindet.

Auch bei Trockenheit etwas schwierig zu erreichen....

Die Gemeinde war bis zur Unabhängigkeit Madagaskars Grundbesitz eines „Monsieur Rossignol“, der hier eine Tabakplantage verwaltete. Da die hiesigen Sakalava lieber Zebus züchten hat er Menschen aus verschiedenen anderen Gegenden hierher importiert um Arbeiter für seine Farm zu haben. Monsieurs Rossignol ist in der Zwischenzeit gestorben und seine Erben haben den (schlecht abgesteckten) Grundbesitz an SOCOTAM verkauft. Diese madagassische Tabakfirma hat sich jahrelang einen extrem schlechten Namen gemacht indem sie Bauern von ihren Feldern verjagte und die wenigen Wälder abholzte. Dank einigem Engagement von individuen in den verantwortlichen Behörden (und etwas Vermittlung von SAHA) konnte der Besitz nun endlich klar geregelt werden, was einen grossen Teil der Streitereien geschlichtet hat. Ein anderer besonderer Aspekt dieser alten Plantage ist, dass alle Arbeiter von Monsieur Rossignol komplett versorgt waren. Er hatte eine kostenlose Schule und einen ebenfalls kostenlosen Spital eingerichtet und schützte seine Arbeiter sogar vor der Polizei, wenn diese in der Nachbarschaft Mist gebaut hatten. Wie der Maire sagte, sind viele Menschen hier darum « habitué à l’assistanat » und schwierig davon zu überzeugen, für Dienste einen Beitrag leisten zu müssen.
Im Fall der Seen hat SAHA die Fischer in organisatorischen Dingen ausgebildet und die Beziehungen zur Fischereibehörde aufgebaut. Diese hat die Fischer systematisch in der Anwendung der Reglemente und überhaupt, in „Fisch-management“ ausgebildet (man kann das hier glaub so nennen – die Seen sind so klein, das ist schon fast eher eine Fischzucht).
Das hat den Fischern erlaubt, den Teufelskreis der Allmenden-Plünderung zu durchbrechen: Früher versuchten alle, mit allen möglichen Mitteln so viele Fische wie möglich aus dem See zu holen, um den unregelmässigen Kontrollen der Fischereibehörde zu entgehen. So plünderten sie auch die kleinsten Fische oder Mutterfische zu Laichzeiten…
Heute haben die Fischer erkannt, dass sie alle mehr davon haben, wenn sie alle die Reglemente anwenden. In nur drei Jahren konnten sie ihre Erträge fast doppeln. Ausserdem nehmen sie die Fischereibehörde nicht mehr als Polizei wahr sondern als Ansprechpartner. Umgekehrt sind die Fischer nun so organisiert und ausgebildet, dass die Fischereibehörde mit einem (mehr oder weniger) funktionierenden Verein sprechen kann und nicht mehr mit „einem wilden Haufen feindlich gesinnter Fischer“ (Frei übersetzt aus Zitaten von der Fischereibehörde).
SAHA hat die Fischer zudem in Marketing und ähnlichem ausgebildet und die Fischer an Landwirtschaftsmessen in die Hauptstadt eingeladen. Dies hat den Fischern erlaubt, (auch aufgrund der verbesserten Qualität ihrer Fische) fast den doppelten (und ausserdem fixen) Preis zu verlangen.
Die extrem erhöhten Einkünfte der Fischer erlaubten es der Gemeinde ein Netzwerk von Kleinstprojekten aufzubauen, welche der ganzen Gemeinde mit ihren fast 10‘000 Einwohnern rosige, langfristige Entwicklungsperspektiven bietet (Bewässerung, Schulen, Markt,…).
2004 hat bei einem Zyklon der hiesige Fluss die gesamte Landschaft inklusive der Seen unter Wasser gesetzt. Seither leiden die Fischer unter eingeschleppten Wasserpflanzen. Zuerst war es einfach ein Blümchen und ein Älglein mehr im Teich. Aber nach und nach entpuppte sich dieser Wassersalat als ein extrem wachstumsorientiertes Ungetüm und droht nun regelmässig, den ganzen See komplett zuzudecken. Die eine Pflanze ist eine Alge und wächst so dicht unter der Wasseroberfläche dass die Netze kaum mehr genutzt werden können. Die andere ist eine Oberflächenpflanze, die den ganzen See zudecken kann. Den Fischen geht so buchstäblich „die Luft aus“.
Die Fischer sind ziemlich verzweifelt. Einerseits nehmen die Fänge bereits stark ab (und das ist ja die finanzielle Basis im Dorf geworden) und andererseits sind die Seen klein und untief. Wachsen die Pflanzen mit derselben Geschwindigkeit weiter wird der See wohl in ein paar Jahren mit moderiger Biomasse gefüllt und verschwunden sein. Es bleibt ihnen im Moment nichts anderes übrig als viel Arbeit damit aufzubringen, diese Pflanzen vor zu einzusammeln. Eine Seekuh wie bei uns kommt hier leider nicht in Frage…

Ein Fischer zeigt die neuen Wasserpflanzen. Die Alge links und der Wassersalat rechts. Beide drohen den See komplett zu verlanden.

Ein Fischer zeigt die neuen Wasserpflanzen. Die Alge links und der Wassersalat rechts. Beide drohen den See komplett zu verlanden.

Wie in vielen Fällen basiert die ganze Dynamik auf relativ wenigen, innovativen Individuen. Der Maire von Manambina und einige Vereinsvorsteher haben sich aus den Kursen von SAHA und seinen Partnern das für sie brauchbare rausgepickt, auf ihre Art angewendet und so diese Entwicklung ermöglicht. Sehr schön hat das die verantwortliche der Fischereibehörde beschrieben:
« ce qu’ils savent, ils mangent »
Man kann nur hoffen, dass diese der Gemeinde noch lange erhalten bleiben !

Hier noch einige Eindrücke von den Diskussionen mit den Dorfbewohnern:

Man sucht sich die schattigen Plätzchen

Man sucht sich die schattigen Plätzchen

und zieht schnell Zuschauer an

und zieht schnell Zuschauer an

und noch mehr Zuschauer

und noch mehr Zuschauer

und noch mehr Zuschauer

und noch mehr Zuschauer

Einwohner aus Ambalabe (Manambina)

Einwohner aus Ambalabe (Manambina)

auf eine angenehmere Zukunft

auf eine angenehmere Zukunft

die Stimmung stimmt jedenfalls

die Stimmung stimmt jedenfalls

Sodeli, das ist ein kleiner Einblick in einen Teil meiner Arbeit hier.
Falls euch dieser Beitrag etwas gar euphorisch wirkt: Ich habe ihn freiwillig geschrieben (und wurde nicht von SAHA dazu genötigt, Werbung zu machen) 🙂

Übrigens gibt es jetzt Intercooperation gar nicht mehr. Seit dem 1. Juli haben wir offiziell mit der Helvetas fusioniert (was ich toll finde) und heissen nun „Helvetas Swiss Intercooperation“ (was ich extrem unschön und unpraktisch finde…).